LE PANTHÉON ILLUMINATI
CARNAGE, le SanglantCarnage est l'un des dieux majeurs du panthéon illuminati.
Colérique, vulgaire et violent, Carnage est un dieu brutal et guerrier. Il favorise toujours les conflits armés estimant qu'un Carnage est toujours une bonne chose et une fin en soi. Peu enclin à proposer des plans tortueux aux autres Dieux, il aime la clarté et la fermeté et préfère les actions directes et frontales, ce qui l'oppose souvent à Luxure, opposition que Haine se plaît à entretenir... Ses zélateurs se plaisent à lui offrir un maximum de sang et de destructions, lui offrant de grandes batailles et des raids meurtriers. Ses temples se dressent souvent sur d'anciens charniers ou lieu de massacres exemplaires.
Les tueries, les génocides, l'élimination raciale sont ses plus intenses plaisirs.
LUXURE, la TentatriceLuxure est l'une des déesses majeures du panthéon illuminati.
Passionnée, fougueuse, tentatrice et corruptrice, Luxure est une déesse imaginative. Elle étend son influence à travers son réseau de succubes, gagnant la fidélité de ses serviteurs en les asservissant par le sexe. La corruption est son arme favorite, on dit qu'elle connaît toujours la faiblesse pour qui permettra de faire basculer un esprit vers la sombre pente chaotique.
Mère de Jveudoucou, déesse des nymphomanes et de gorge-profonde, déesse des petits plaisirs. Luxure est vénérée par les prostituées, les gigolos, les mères célibataires, les courtisanes ou encore les stars du Théâtre.
HAINE, la VéhémenteHaine est l'une des déesses majeures du panthéon Illuminati, qu'elle préside aux côtés de Carnage et Luxure – ainsi que, dans une moindre mesure, Mort.
Agitée, impétueuse, impatiente, elle figure assez bien le caractère fougueux des Illuminati en ce qui concerne les affaires extérieures. La diplomatie, sous son aura négative, prend ainsi des proportions agressives qui souffrent très mal le litige, et encore moins le compromis ou la négociation. La fonction d'ambassadeur au sein de la confrérie, d'ailleurs, ne dépend pas d'un pouvoir centralisé : Haine privilégie en effet la diversité rhétorique, permettant à de nombreux zélateurs d'intervenir à la cour ou de "dialoguer" par Message Protocolaire, mais surtout de contribuer à la multiplication des échanges et donc à celle des incompréhensions diplomatiques.
Haine est en recherche constante de conflit.
MORT, la RôdeuseTrois dieux majeurs sont adorés par les Illuminati. Mort, quant à elle, est cette quatrième déité silencieuse et pourtant omniprésente, partout et nulle part : celle qui occupe à la fois le Tout et le Rien. Son énorme faux, qui arrache des crânes par milliers d'un simple coup de poignet, n'a d'égale que son immense discrétion qui nous fait oublier qu'avant Carnage, Luxure et Haine, c'est bien Mort qui conduit Aguératon.
BANKALE, l'InstableLunatique, psychopathe, indécis... On ne sait jamais ce qu'il a vraiment derrière la tête. Se présentant sous forme humaine, orc ou daërline : en fonction de ceux qui le prient ou de son humeur, les populations attribuent souvent la folie à ce dieu chaotique neutre. Pourtant, il n'en est rien : ses actions sont bien souvent claires, ses plans travaillés et dans un but bien précis... mais il change constament d'objectifs personnels et d'humeur, ce qui fait de lui le plus instable de tous. Ce dieu aime généralement le changement... mais plus particulièrement qu'on l'écoute. Lui aussi est d'ailleurs très réceptif à ceux qui font appel à lui. Il n'a aucun scrupule à marcher sur les plates-bandes des autres dieux : en fait il ne s'en rend pas compte quand il le fait.
Au niveau des relations avec les autres divinités, son caractère imprévisible fait qu'il est détesté des dieux de la Loi. Les autres divinités l'apprécient généralement, surtout les manipulateurs chaotiques comme Esche ou Luxure qui voient en lui une proie facile à convaincre. Mais ses habituels changements de position ne les arrangent pas tout le temps. A un moment, il décidera de punir une population en l'éliminant dans les pires souffrances, ce qui fera grand plaisir à Carnage... Un instant plus tard, il voudra insciter les femmes à propager la petite vérole, ce qui réjouira Luxure et Lhégio-Neylause... puis, le lendemain, il aura choisi de leur pardonner, ce qui mettra Haine hors d'elle.
Tout adepte de Bankale se doit d'écouter son dieu à l'instant présent, car il change souvent d'avis. S'il ne fait aucun signe, embrouiller les esprits et propager le changement lui fera toujours plaisir. Ceux qui s'ennuient et en ont marre de la monotonie lui font souvent des offrandes inattendues pour le surprendre. Certains font appel à lui quand ils ne savent pas quelle décision prendre face à une situation particulière. C'est le dieu préféré de Gorath.
DIONÉE, La Géhenne, déesse des souffrances et afflictions diversesDéesse de la souffrance et de tout ce qui peut nuire à la bonne humeur, cette beauté froide est à l'origine de toutes les afflictions et désagréments de la vie. Aussi bien physiques que psychologiques, minimes ou démesurées, les souffrances infligées par cette redoutable et magnifique peste ne sont faites que pour la divertir. Du choléra à la chaude-pisse, de la mauvaise haleine à l'amputation, son répertoire est infini. Ne l'oubliez pas, elle se cache dans l'ombre de vos malheurs.
Il est déconseillé à tout un chacun de se plaindre ou de tenter quelque rébellion que ce soit, sous peine de recevoir son châtiment suprême. Connue sous le nom de Krise D'Hemoroïd, ou encore MählauFiön, cette sentence a su mettre à genoux les plus valeureux guerriers. Du plouk au Doux lui-même, nul ne peut lui échapper. Prenez garde...
Elle est la Déesse qui hante les nuits d'Amras Telemnar.
ESCHE, dieu de la Mauvaise FoiEsche, Grand Principe de la Mauvaise Foi, est l'une des déités majeures du panthéon illuminati. Oscillant perpétuellement entre mensonge et dissimulation, il représente une source d'inspiration intarissable pour tous les grands rhétoriqueurs des Royaumes Oubliés, qu'il prend un malin plaisir à conseiller. Il est, plus particulièrement, le modèle de tous les ambassadeurs, qui n'hésitent pas à lui adresser des offrandes avant toute entreprise diplomatique périlleuse.
Et pour cause : ce Grand Hypocrite ne peut avoir tort, et prouve en toute circonstance le bien-fondé de ses propos, usant d'aberrations et d'artifices plus ou moins contrôlés qui ne laissent aucune chance à ses interlocuteurs. À cours d'arguments – fait rare – ou plus généralement désireux d'écourter une discussion, il n'hésite pas à user de ses pouvoirs divins : le Grand Hëddhit et, d'une puissance plus redoutable encore, le Grand Löck.
Il est bon de savoir qu'il est également celui que l'on appelle le Grand Hypocrite, le Grand Artifice ou encore le Grand Calomnieur. Il est aussi associé de manière très étroite – voire complètement amalgamé – au dieu du Nombrilisme. Il est la déité favorite d'Alexandrine.
HÄLLÂL, le Grand KhêbaäbDieu des trois viandes et des petits pains, il fait le régal des plus vieux comme des plus jeunes.
Il est vénéré des fines bouches aguératoniennes peu scrupuleuses, qui lui laissent en offrande les restes de fin de marché, mais aussi des belles boulangères crapuleuses aux miches généreuses, qui se délestent ainsi des quignons et autres bouts de pain destinés aux mendiants. Ce dieu des « gourmets » se plaît à régaler de ses délices et de sa fameuse Sözblänche (dont il a su trouver le dosage parfait entre le lait de vache fermenté et la menthe) la populace des bas quartiers qui le lui rend bien en érigeant des temples aux quatre coins des villes.
Le Grand Khêbaäb ne rechigne pas, loin s’en faut, à sacrifier lui-même des paysans et des prostituées, dont il laisse la viande macérer dans ses dessous afin d’en affiner l’arôme. Ce grand épicurien tient ainsi en respect son plus grand rival, le Grand Dieu Mäkdho, et ses fidèles dévoyés.
Le Grand Khêbaäb est unique en sont genre : de grande taille et assez corpulent, toujours armé d'un long couteau, il traîne derrière lui une grosse pièce de viande. Il oblige ses adeptes à sacrifier vingt et un moutons une fois par semaine, et commence ainsi un rituel qui durera quelques heures. Généralement, les adeptes égorgent le bétail dans un champ en récitant sans cesse des prières incompréhensibles. Une fois les moutons vidés de leur sang, ils les dépècent et embrochent le tout au-dessus d'un feu afin de bien faire griller la viande. Les plus croyants, quant à eux, mélangent cette viande à celle de jeune coq ou de viande humaine. Kheops, en fin gourmet, est le grand prêtre de Hällâl.
HASHKIRI, divinité fromagèreMinotaure de couleur pourpre et aux oreilles percées de deux grands anneaux, on le représente la plupart du temps la bouche ouverte en signe de grande gourmandise. Ses fidèles conservent ses icones par douzaines sur le dernier rayon de leur garde-manger. Hashkiri a pour grand rival le dieu Langhtö, reputé pour ses tendances conservatrices et dont les fidèles, menés par le grand Prêtre Bauvhai voient en Hashkiri l'incarnation du mal absolu.
Cette animosité conduit les adeptes d'Hashkiri à assaillir régulièrement les fermes ennemies afin de s'emparer du lait produit par les plouks. Il s'agit là de l'offrande préférée d'Hashkiri.
S'il n'est pas rassasié au moins deux fois par lune, Hashkiri entre alors dans un état de furie nommé Vashfeaule, craint par tous les fermiers au-delà des frontières des Royaumes Oubliés. Son appétit insatiable ronge les entrailles de Maitre Bratac.
HÉRÏS, la DiscordeLes hommes en dressent le portrait d’une femme jalouse et rancunière. A l’origine de conflits, elle sème la dissension dans le cœur de ses adeptes et de ses ennemis. Sa colère, réputée indomptable, l’amène souvent à changer de position, dans le seul but de faire basculer les conflits à son humeur. Rivale de Luxure en beauté, elle tente de s’attirer les grâces de Carnage, qu’elle accompagne sur les champs de bataille afin de se distraire des gémissements.
Elle a jeté son dévolu sur Golbar, lui promettant une vie de combats, couronnée de gloire.
LHÉGIO-NEYLAUSE, dieu des épidémiesLhégio-neylause est un dieu maigre et ratatiné sur lui-même, le visage et le corps couvert de plaies ouvertes et de pustules. Sa pestilence annonce la maladie et la mort. Il est le fils de Luxure, violé par Carnage. Il essaye de réconcilier ses parents par ses actes.
Fourbe, discret et mortel par ses intentions, Lhégio-neylause aime répandre ses armes aux quatre coins du monde. Peste, choléra, tuberculose, toxi-infection-alimentaire, grippe à bière, virus, MST, coliques et tant d'autres joujoux qu'il aime à répandre.
Mais en dehors des maladies, c'est aussi le dieu des rumeurs fumeuses. Il est par exemple à l'origine de la prétendu homo-sexualité de Shaihulud le Faiseur (bloke blake Arrakys). Une rumeur est aussi dangereuse qu'une épidémie, et peut elle aussi décimer un peuple ou une civilisation.
Tout adepte de Lhégio-neylause doit aider à répandre ses épidémies de quelque manière que ce soit. Il doit aussi créer et propager des rumeurs, basés sur des faits réels ou non, mais toujours fallacieux. Ceux qui reçoivent son stigmate sont porteurs de maladies et contagieux sans subir les symptômes de la maladie. Il est le dieu préféré de Chloée Trastan.
SHAILALOOSE, le DéfaiseurShailaloose, le Défaiseur, est le dieu des attaques désynchronisées.
Incarnation Ultime du Frïstaïle, qu'il pousse au-delà de ses limites, il rend vaine toute démarche guerrière rationnelle et planifiée, marquant d'une inefficacité notoire toute entreprise du genre. Ainsi, les seigneurs en guerre ne manquent pas de le convoquer de manière régulière pour enrayer les attaques de leurs ennemis, tout en priant pour ne pas être touchés eux-même du Grand UnLöck, fléau des attaques synchronisées.
Shailaloose, cependant, révèle tout son potentiel dans un autre genre de combat : la chasse au sexe faible. Coureur de jupons invétéré, il laisse constamment traîner des mains baladeuses dans le Panthéon Illuminati, qui épousent indistinctement les formes de Haine, Luxure, Dionée ou tout autre déesse, pourvu qu'elle se trouve sur leur chemin.
D'un égo surdimensionné, il s'entend très mal avec Esche, dieu de la Mauvaise Foi et du Nombrilisme ; d'autant plus que s'il est adepte du Grand UnLöck, ce dernier est au contraire détenteur du Grand Löck.
SHAÏ-TANShaï-Tan a un corps de ver des sables qui se finit en un buste d’être humain d’une grande beauté. C’est dans ses yeux qu’on lit la torture de son esprit. En effet, sa prescience lui permet d’être considéré comme l’oracle du panthéon Illuminati. Malheureusement, il refuse d’en parler ou donne des informations erronées.
Dieu mi-homme mi-ver des sables, il est le pendant de Shaï-Hulud le Faiseur. Il détruit lorsque l'autre construit, il repend la folie lorsque l’autre répand la raison ; toutefois, il sait lorsque l'autre doute.
Protecteur des fremens, il conduit son peuple sur le Sentier d'Or, le djihad qui verra se répandre en tout lieu le désert, les vers et le bleu de l'ibad. Fremen jusqu’au bout de la queue, il est, depuis qu’il est entré au service de Haine, le dieu de la Xénophobie. Il a, ainsi, appris cette loi aux habitants d’Arrakys :
« Son eau, à l’étranger, tu prends. Ses restes, à l’étranger, tu éparpilles dans la tempête. Tes questions, à l’étranger, tu poses enfin. » Il n’est donc pas nécessaire de préciser que ce dieu qui erre dans le Grand Erg Oriental rejette tout nouveau dieu du panthéon Illuminati, tout comme son messie, Shaihulud, rejettera tout nouveau postulant. Point de logique, juste une haine, un dégoût, peut-être aussi une peur irrationnelle de l’autre.