Les Illuminati
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 Légende des Illuminati

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Amras Telemnar
Gros Fenec
Amras Telemnar


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MessageSujet: Légende des Illuminati   Légende des Illuminati Icon_minitimeDim 24 Juin - 17:20

Chapitre I - L'EFFONDREMENT D'AIQUA ANA MENEL

La Cité des Aigles, la Cité Blanche, la Cité Éternelle, la Forteresse Imprenable, l'À-pic vers le Ciel : infinis étaient les moyens de désigner Aiqua ana Menel. Aussi infinis que l'on croyait être la dureté de l'immense mégalithe granitique ; aussi infinis que l'on supposait être la hauteur de ses tours de lumière. Isabella Hazat, Dame des Marches Alyzées, et Sire Elvère Trastan, l'Arat Kano, dignes représentants de cette prétendue immortalité, n'avaient pu que céder derrière les portes de la ville que forçaient les nombreux ennemis de la Lumière.

Et la capitale ménélienne, désormais, gisait sur des décombres de feldspath pulvérisé, sur les gravats de remparts réputés indestructibles, sur les débris d'un granit devenu caillou : Aiqua ana Menel n'était plus que le vestige d'un grand éboulement, reposant bien loin au-dessous des nuages qu'elle dominait jadis. Les énormes blocs de pierre s'étaient écrasés sur les milliers de corps qui avaient accompagné la cité dans sa longue chute, et formaient au-dessus du charnier humain les gigantesques dalles d'un cimetière sanglant.

Le nom même de la guilde et de la cité, Aiqua ana Menel, ne devait plus jamais être prononcé. Son idéal de justice et de loi étant à jamais brisé, ses valeurs ne devaient plus être défendues. Le Doux devait rester sans protection. Deux divinités trop imprudentes qui avaient causé la perte de toute une communauté vouée à la Sagesse et à la Lumière ne devaient plus être priées.

Les dieux sans leurs croyants n'existent pas. Domblas et Erladys n'existaient plus.


Chapitre II - LA SOMBRE CHUTE DES MÉNÉLIENS

Sans leurs dieux dont ils avaient déjà oublié jusqu'au nom, privés de la fierté qu'avait représenté leur forteresse invincible, défaits d'un blason et d'idéaux devenus obsolètes, les quelques ménéliens encore en vie abandonnèrent jusqu'à leur âme, le dernier bastion que le Bien avait investi avant d'être dévoré par l'immense estomac du Chaos. Pillages, meurtres et ivresses ne devaient être que les premiers égarements d'âmes corrompues à jamais.

Réputés nobles et chevaleresques, les esprits noircis de ce qu'on ne pouvait plus appeler que difficilement des ménéliens se souillèrent dans la vengeance, à travers de sanglantes ripostes. Le goût de la chair, sous toutes ses formes et dans tous ses emplois, occupait les bouches ménéliennes, et collait à ce qui leur restait d'âme comme une lèpre de l'esprit humain.

Les ménéliens n'existaient plus.


Chapitre III - CARNAGE, LUXURE ET HAINE

Il est des dieux dont les fidèles sont si nombreux, que plus que l'immortalité : l'Éternité, leur est assurée. Carnage, Luxure et Haine sont de ceux-ci : sans cesse priés, sans cesse invoqués, sans cesse sollicités sur les Royaumes Oubliés, ces trois démiurges du chaos étaient mille fois aux Abysses ce que le Doux était à Aguératon. Et surtout, avant d'être tyrans, ils étaient Dieux.

(Quelque part, dans les Abysses. Carnage, Luxure et Haine sont sur un ossuaire. Mort est à part et reste muette.)

CARNAGE
Tic-tac-tic-tac-tic-tac : l'heure tourne, mes belles.

(Il joue avec un crâne immense qu'il manipule des deux mains, assez volumineux pour avoir accueilli la cervelle de Domblas. Celle-ci s'écoule doucement par un énorme trou dans l'occiput, et se répand sur les doigts du dieu qui les lèche par intermittence)

LUXURE (Lascive, étendue sur un tapis d'ossements)
La Foi aura perdu Aiqua ana Menel :
La ville est effondrée, les ménéliens sont morts,
Et leur âme est tombée sous les grands coups de Mort.

(On voit cette dernière, plus loin, faisant aiguiser sa faux par plusieurs adeptes de Domblas et d'Erladys)
La Lumière est foncée, la Sagesse est bêtise,
Et rien ne reste de Domblas et Erladys.


HAINE (Elle fait les cent pas en faisant éclater des os sous ses lourds pas. Elle joue avec un pâle rayon d'Erladys, et se récrie)
Rien ?! Peu s'en faut Luxure, mais il reste ceci :
Un bien pâle rayon, sans force et – Nous merci !
Capable de bien mieux que ce qu'il a donné !
Il est venu pour nous le temps de façonner
Les attributs du Bien et d'en faire du Mal !


CARNAGE
Nous en avons rempli une petite malle :
À nous de les corrompre et de nous en servir,
Pour mener les aiquas et pour les asservir.
Ces guerriers sont adroits et nous seraient utiles
Pour jeter sur la vie nos intentions hostiles.


HAINE (Elle s'interrompt soudainement, et se tourne vers Carnage tout en broyant derechef le tapis de carcasses, sous l'élan de son pas lourd)
Aiqua ana Menel n'est plus qu'un grand tombeau,
Et comme un bon tombeau elle aura ses corbeaux :
Envoyons nos toutous – dieux du chaos infâmes ! –
Rogner le peu d'esprit qui leur sert encor' d'âme !
Que chaque ménélien ait son ange gardien !


MORT (Un faible sourire)
...

HAINE
Mais avant toute chose assurons leur soutien...


(Haine avale le rayon d'Erladys : une faible vapeur dorée s'échappe de ses narines avant de devenir mouches. Elle vomit le rayon transformé sur les Royaumes Oubliés, corrompant les ménéliens déchus, préparant leur âme à accueillir Les Dieux du Chaos. Ces derniers se sont déjà envolés pour Aguératon)


Chapitre IV - ILLUMINATI

Et les Dieux du Chaos descendirent en Aguératon. Il s'invitèrent dans les esprits des ménéliens encore mortels pour y apporter une nouvelle lumière : celle d'une déesse morte et, depuis, corrompue par Haine. Les récits de ces corruptions de l'âme sont nombreux, innombrables, éparpillés partout sur les Royaumes Oubliés sous forme de légendes. Si les ouvrages de leurs bibliothèques en rapportent quelques-unes, aux légendes écrites survivent, plus encore, les légendes orales.

Corrompus, abusés par les Dieux du Chaos, les ménéliens abandonnèrent la pâle lumière de leur déesse morte à jamais et assombrie par Haine. La seule clarté qui rayonnait encore sur eux n'était plus qu'obscure et ténébreuse ; sous cet éclat mortel, dévoués à cette nouvelle engeance divine, les ménéliens devinrent illuminés, et se rassemblèrent à nouveau sous un même blason, aujourd'hui chaotique : celui des Illuminati.


Chapitre V - LE CONCLAVE

Plus bas encore que les sous-sols de l'À-pic vers le Ciel, plus bas encore que le pied des Monts Éternels, d'innombrables galeries sommeillaient sous le charnier ménélien. Creusés depuis plus longtemps que le temps lui-même par les premiers elfes de ce monde, ces souterrains labyrinthiques étaient restés catacombes inviolées au fil des siècles, leurs murs renfermant des momies mille fois millénaires.

Au solstice d'été, les Illuminati, corrompus par les Dieux du Chaos, s'y réunirent pour sceller dans le sang un pacte : le Codex Illuminati, le Grand Ouvrage, détenteur des promesses chaotiques de la guilde dictées par les trois Dieux majeurs.
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